Un peu saoulé au milieu des myriades d’images de Paris-Photo, au détour d’une allée, une découverte dans des petits cadres sous verre sous le nom de Albarrán Cabrera !
Derrière ce nom, on découvre qu’ils sont deux : Angel Albarrán (né en 1969 à Barcelone) et Anna Cabrera (née en 1969 à Séville), en collaboration depuis 1996.
Albarrán Cabrera : une signature au nom du couple où l’individualisme se fait discret. Ils voient la photographie à la frontière entre le réel et l’irréel, le vrai le faux. Leur interprétation des images veut faire ressortir leurs sensations et pensées alimentés par les souvenirs, elle nous aide à découvrir ces sentiments cachés. On retrouve le graphisme et la légèreté dans l’approche de certains photographes Japonais, à l’époque de pictorialisme, on parlait de Japonisme, sujet que j’avais eu l’occasion de vous présenter lors d’une soirée.
Unis, mais en parcourant leurs séries, on pourrait trouver des styles, des approches différentes qui pourraient être le fait d’individualités différentes : l’une plus graphique et picturale, l’autre plus figurative, animalière, … le mystère subsiste.
C’est une photographie de l’intime, à regarder de près, discrète comme le sont les Japonais. Leurs petits tirages sur papier à grain ont une subtilité et une force formidables. On ne recherche pas alors le spectacle percutant de tirages géants sur dibond. Toutefois, certaines de leurs images ont pu être tirées en grand format sous plexiglas … j’ose imaginer l’éclat que cela peut donner.
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Gilles
Albarrán Cabrera #2
