Les odalisques, femmes esclaves au service des femmes du sultan, … ici, elles sont devenues peut être esclaves de la photographe à qui elles obéissent … non, je rigole. Elles sont si belles et se sont prêtées volontiers aux sollicitations d’Alexandra qui a su les magnifier avec tant de subtilité. Cette si belle série est tant le résultat du photographe que du modèle, aucune pose ne sonne faux. Mais il tient aussi aux maquillages, aux accessoires et éléments du décor : très beau travail de style. Le traitement est subtil pour obtenir ce « grain » de peau, malgré l’éclairage direct et assez frontal : traitement travaillé avec ce qui parait un coloriage post-production à la manière des photos érotiques des années folles. Ces images paraissent anciennes mais en même temps percutantes et modernes. Serai-je devenu esclave moi-même, envouté par leur charme ?
Parcourez son site pour vous faire une idée de la photographe. Je ne suis personnellement pas convaincu des autres séries que je sens artificielles. Sauf peut-être la série « au rythme du tambour » qui contient des images individuelles très fortes. C’est l’ensemble, la série que je trouve hétéroclite, cet assemblage en diptyques qui me parait artificiel : j’aurais préféré qu’il mette en valeur moins de photos mais en les magnifiant individuellement.
Et si vous n’avez pas peur d’être envouté, on retrouve ici à grande échelle l’étendue de ses oeuvres, cliquez, cliquez et perdez vous à jamais. https://www.behance.net/alexandrabanti
Un retour sur la magnifique série des odalisques et découvrons ces bijoux si extraordinaires :