Gérard m’a réveillé en m’invitant à vous faire découvrir Franck Horvat.
Il est décédé récemment, et c’est seulement maintenant que je le découvre … et que je découvre la diversité de ses photos, de ses styles et de ses pratiques, qu’il explique très bien dans cet entretien. Il nous offre un recul sur l’ensemble de sa carrière : combien il a fini par ne plus aimer les mondes qu’il a côtoyé dans son passé.
Par son enseignement, on en déduit ce qu’on sait déjà, qu’il faut photographier ce qui nous plait dans la vie, et on voit chez lui un retour à la nature. Prenez le temps de parcourir son site web, et comprendre ses périodes plutôt reportage ou mode.
Je remarque comme il a été bon dans tous les domaines : dans ses photos de reportage des années 50, photos pleines d’action, de présence en collant au sujet. Dans le même temps, il s’est fait un nom en descendant ses sujets de haute couture dans l’univers de tout le monde, bistrots, métro, … Il aime saisir l’instant et comme il dit, une photo qui peut être refaite, ne peut pas être une bonne photographie !
Je reste émerveillé du naturel qu’il montre dans ses photos et de la part de ses modèles : chaque fois, le ton est juste, l’expression, le regard, l’instant, le cadrage. Particulièrement dans cette série vraies-semblances, d’une magnifique pureté par les lumières, naturelles, et les poses. Les regards sont francs, comme si elles ne posaient pas, rien ne sent le faux. On retrouve ses photos dans la galerie Lelong et perdez vous un peu dans les images de la galerie Polka.
Un grand !
Gilles