Certes les filles sont jolies, mais ça n'explique pas tout, Serge Vicenti a de la dentelle dans les yeux - j'aime 90% de ses images.
Ses reportages mettent en avant l'humain avec des portraits magnifiques et des "gueules" qui rayonnenent une humanité qui fait plaisir.
Je vous dis que la photographie est un langage : alors écoutons la, elle vous parle !
Puisqu'on a la politique jusqu'au cou, parlons photo à cette occasion. Oui, lorsqu'on aborde la question sociale ou politique, la photographie est un acte riche de significations. A travers ces deux émissions qu'on peut écouter en faisant la cuisine, on a l'occasion de découvrir 3 photographes : Olivier Roller qui s'est intéressé au visage des hommes de pouvoir, Florence Levillain qui a photographié des personnes plutôt en bas de l'échelle aux bain-douches, Mélanie Frey reporter des événements politiques - trois approches de la politique sur des terrains tellement différents. C'est toujours intéressant de "voir" comment ils abordent leur sujet, le regard qu'il y portent et l'engagement qu'ils mettent dans leurs photos.
J'ai retrouvé par hasard sa petite carte de visite et j'ai eu peur qu'elle s'efface de ma mémoire :
alors vite-fait, je la grave dans la quinzaine. Vous vous souvenez, elle avait exposé à la Maison Des Associations. Certes il y a une répétition dans la méthode, mais quelle émotion se dégage de ses autoportraits … oui, c'est elle qui pose, parfois de l'autre coté du canal où sont appareil l'attend tranquillement sur pied.
J'ai beaucoup de mal à définir son approche photographique : c'est quelque chose qu'on sent, une poésie indéfinissable, très minimaliste.
Chaque photo essaye de nous faire découvrir un mystère, mystère de ces petits riens qui ont pu arrêter son regard. Minimaliste au sens propre du terme puisque qu'il aime faire des tirages qui tiennent dans le creux de la main. Ses tirages s'apparentent à des techniques anciennes de tirage, ayant souvent connu l'usure du temps (poussières, rayures, ...). Masao Yamamoto est un phénomène à lui tout seul, à chacun de trouver comment il fonctionne.
Voilà un photographe surprenant par sa créativité et la qualité de ses images : on reste émerveillé. On arrive un peu à comprendre comment il pratique avec sa dernière page …
Il nous surprend par ses thèmes insolites : les barrières, jeu de graphisme inattendu.
Dans le "dernier refuge", les vêtements souillés, abandonnés donnent une matière magnifiée par la lumière et les contrastes et nous révèlent une histoire cachée : on voudrait rencontrer les personnes qui les portaient.
Voici un peu de douceur et de romantisme avec Monia Merlo qui est comme on pourrait l'imaginer, Italienne.
On entre dans un monde de la haute couture (souvent pour Vogue) avec ses tissus magnifiques et qui méritent des images douces, subtiles et printanières, ce que fait Monia.