Mur Virtuel
Société Photographique de Rennes
Auteur du mois : Olivier Debroise
LA HAVANE,
FEVRIER 2025
Cuba, le pays dont tout le monde connaît le nom.
Je me suis rendu à La Havane en février 2025 pour y retrouver mon fils qui y séjournait dans les quartiers populaires, pour la musique.
Avec la lecture d’un guide touristique on découvre que La Havane n’est pas la ville la plus attractive, excepté son centre historique et les « lieux » fréquentés par Hemingway. Le tourisme y est bref. On va à Cuba pour profiter de la plage, des autres villes et de son exotisme. Une journée ou deux c’est le temps qu’on reste en général à la Havane… mais on n’y séjourne pas ou plus du tout, car loin du quartier historique tout tombe en ruine…
La première photo présente deux cubains dans le quartier touristique de La Havane. Leur belle voiture sert de promenade touristique. C’est ce dont vivent les cubains qui s’en sortent le mieux et ce que les touristes adorent faire sur le court séjour dans cette capitale sans accès à la plage : tour en voiture américaine sur le Malecón, jusqu’à la Vieille Havane, le Prado et le Théâtre National Alicia Alonso.
Avoir une voiture et pouvoir l’entretenir, trouver de l’essence… Cela est un luxe pour un cubain, ils sont largement 10 fois moins nombreux que nous à disposer d’un véhicule… et quel véhicule ? Comment est-il entretenu ? Quelle est son histoire ?
Le parc automobile de l’île est comme arrêté dans le temps. Depuis le début des années soixante-dix, l’embargo américain contre Cuba rend difficile l’importation de beaucoup de biens, notamment des voitures et de pièces de rechange.
De ce fait chaque véhicule est une pièce d’artisanat, entretenue avec créativité et détermination. C’est ainsi que les voitures cubaines sont devenues des symboles intemporels de résilience face aux adversités économiques.
Le temps me permet de rencontrer les habitants, je passe et repasse dans les mêmes rues et je découvre les havanais, je parviens à rentrer dans quelques habitations et à comprendre comment la plupart des personnes arrivent à vivre ou survivre aujourd’hui. J’espère que leur sourire vous parlera et que ce petit reportage vous ouvrira une nouvelle porte sur La Havane et les havanais.
O.D.